76.
Dernière phrase prononcée par mes bons soins : « Bonne chance dans ta vie. Merci d’avoir gâché la mienne. »
Une phrase aigre, pleine de reproche, et finalement inutilement revancharde. Et puis fausse, j’espère. Mais je ne suis pas un saint et je n’aspire pas à l’être. Qu’il me soit tout de même permis d’exprimer ma colère.
Ce n’était en principe pas la dernière rencontre. Une ultime est prévue dans quelques semaines ou quelques mois, pour un aspect particulier du divorce que je n’évoquerai pas ici.
Une autre relation est-elle envisageable dès à présent. Je l’ignore ; je suis fragilisé, perturbé plus que de coutume, et il est évident que mon caractère associable et effroyablement timide n’arrangera rien. Donc autant ne rien envisager. Laisser les blessures se refermer et laisser du temps au temps (ah ces slogans publicitaires préemballés, j’ai honte...).